Présentation du département
Le département de Chémobiologie se positionne naturellement à l’interface entre la Chimie de synthèse et la Biologie. Ses personnels possèdent des compétences fortement complémentaires en synthèses organique (glycochimie, chimie des peptides, sondes moléculaires) et inorganique (complexes organométalliques de lanthanides et de métaux de transition), chimie in vivo, biochimie et biologie. Le département se fédère autour d’un intérêt commun pour l’étude des phénomènes biologiques avec la volonté de concevoir et de synthétiser des outils pour leur compréhension et leur régulation. La chimie au sein de ce département est donc intrinsèquement tournée vers la recherche de propriétés ou de fonctions, ce qui n’exclut pas la recherche de nouvelles méthodes, de nouvelles stratégies synthétiques ou de nouvelles réactivités. Les cibles biologiques sont choisies en fonction de leur intérêt académique et/ou sociétal et concernent des domaines aussi variés que la microbiologie, l’agronomie ou la santé humaine. Les recherches menées au sein du département puisent également leur inspiration de l’observation de phénomènes biologiques pour construire de nouveaux objets moléculaires ayant un intérêt pour la santé ou le développement durable. Le département de Chémobiologie est structuré autour de deux thématiques principales : « Sondes et modulateurs pour cibles biologiques » et « Stress oxydant, protéines Fer-Soufre et cancer » ainsi que d’une plateforme de criblage appelée « CiBi – Cibles Biologiques » qui s’intéresse à l’évaluation biologique de petites molécules.
Mots-clefs : interface Chimie-Biologie, sondes, modulateurs, cancer, infection, imagerie, click-chemistry, chimies organique et inorganique, glycochimie, cibles biologiques, marquage cellulaire, enzymologie, biochimie, biologie moléculaire, redox, oxydative stress, protéines Fe-S, homéostasie du fer
Permanents du département
Dr. Marie-Ange BADET-DENISOT a fait des études de biochimie à l’Université P. & M. Curie (Paris VI) où elle a obtenu son doctorat en 1990 sous la direction de Bernard Badet, au sein du laboratoire du Pr. Le Goffic à l’ENSCP-Chimie Paris Tech (Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Paris). Après un stage post doctoral dans le groupe du Pr. H. Zalkin (Purdue University, USA), elle a intégré le CNRS en tant que chargée de recherche en 1992 et a rejoint l’équipe de Biorganique dirigée par le Dr. B. Badet à l’Institut de Chimie des Substances Naturelles (ICSN) à Gif-sur-Yvette. Elle a obtenu son HDR en 1999 à l’université P. & M. Curie. Promue directeur de recherche CNRS en 2007, elle a rejoint en 2015 la thématique Sondes et Modulateurs pour Cibles biologiques du département Chémobiologie de l’ICSN. Ses recherches à l’interface chimie-biochimie ont été consacrées à l’étude des mécanismes (catalytique et inhibition) d’enzymes (D-Ala-D-Ala ligase, VanB, VanX, Gfat glucosamine-6-phosphate synthase de différentes espèces, RMS3) et à l’étude de l’interaction proteine-ligand par des approches alliant la chimie organique, la biologie moléculaire, la biochimie et la biophysique. Elle est impliquée depuis 2014 dans les études de marquage métabolique de glycanes de bactéries vivantes ou de cellules humaines ainsi que dans l’étude de récepteurs aux strigolactones.
Dr. Aurelie BARON, ingénieur chimiste CPE Lyon (2005), a obtenu, en 2009, le diplôme de Docteur de l’Université Paris-Sud (thèse préparée à l’ICMMO). Elle, a par la suite, effectué un stage postdoctoral de deux ans sous la direction de Winfried Leibl dans le groupe de Photocatalyse et Biohydrogène (CEA Saclay, iBiTec-S). Elle a rejoint l’ICSN en 2012 en tant que CDD Chercheur dans l’équipe de Boris Vauzeilles. Fin 2017, elle intègre le CNRS en tant qu’Ingénieure de Recherche à l’ICSN au sein de la thématique Sondes et Modulateurs pour Cibles Biologiques (SMCB) du département Chémobiologie. Elle travaille principalement à l’élaboration, le développement, la synthèse et la caractérisation de dérivés saccharidiques et d’outils moléculaires pour le marquage métabolique de glycanes.
Dr. Francois-Didier BOYER (CR CNRS) est ingénieur de l’ESPCI Paris. Il a obtenu son doctorat en 1994 sous la direction du Pr. Jean-Yves Lallemand à l’Ecole Polytechnique de Palaiseau. Après un stage post-doctoral chez le Pr. Stephen Hanessian à l’université de Montréal, il a intégré l’INRA en 1995 dans l’unité de Phytopharmacie et médiateurs chimiques de Versailles dans le groupe du Dr. Charles Descoins. Il a rejoint en juin 2008, l’équipe du Pr. Jean-Marie Beau à l’ICSN dans le cadre d’une mise à disposition de l’INRA au CNRS pour travailler sur des signaux chimiques impliqués dans la croissance végétale. Depuis janvier 2015 il est dans la thématique Sondes et Modulateurs pour Cibles biologiques du département Chémobiologie de l’ICSN et a intégré le CNRS en janvier 2020. Il est coordonnateur-adjoint de ce département depuis janvier 2020.
Dr. Arnaud CHEVALIER a obtenu son doctorat en chimie bio-organique en 2014 à l’Université de Rouen sous la direction des professeurs Pierre-Yves Renard et Anthony Romieu. Ses recherches ont permis le développement de nouveaux outils chimiqués dédiés à l’imagerie optique de fluorescence. Après un premier stage post-doctoral entre 2014 et 2016 dans l’équipe du professeur Sidney Hecht à L’Arizona State University (US) centré sur la synthèse et l’étude de molécules actives sur la fonction mitochondriale, il rejoint le Dr Xavier Franck pour un deuxième post-doc dédié à la synthèse totale et la méthodologie de synthèse. En 2017, lors d’un dernier stage post-doctoral dans l’équipe du docteur Frederic Taran au CEA de Saclay il a travaillé sur le développement de nouvelles méthodes de radiomarquage et de bioconjugaison. Recruté comme chargé de recherche au CNRS en Octobre 2018 pour travailler en collaboration avec le Dr Philippe Durand au sein du département de Chémobiologie de l’Institut de Chimie des Substances Naturelles, ses activités de recherches envisagent le développement de méthode de transport et de libération de substances actives dans les organites cellulaires tels que la mitochondrie ou le lysosome.
Dr. Stéphanie DEVILLE-FOILLARD a réalisé un doctorat en Chimie/Biologie à l’Université Joseph Fourier (Prof. P. Dumy, 2008, Grenoble) dans le domaine de la synthèse de peptides et de l’ingénierie moléculaire. Après trois formations post-doctorales en nanomédecine sur les nanotubes de carbone (Dr. E. Doris, 2008-2010, CEA Saclay), les auto-assemblages de peptides (Dr. M. Paternostre, 2010-2012, CEA Saclay/IPSEN Les Ulis) et les quantum dots (Dr. B. Dubertret, 2012-2013, ESCPI/NextDot Paris), elle a été nommée Chargée de Recherche dans un groupe de Chimie de l’Institut Curie (Dr. F. Schmidt, 2013-2017, Paris). Elle a développé des conjugués de protéine pour l’administration ciblée de médicaments ou d’agents de contraste pour le traitement et le diagnostic du cancer. En janvier 2017, elle a rejoint le Département de Chémobiologie de l’ICSN où elle travaille sur les nanomédicaments (nanoparticules d’or), les agents de contraste IRM/radiosensibilisant (chélates de gadolinium) et des approches peptidiques/peptidomimétiques pour la chimie médicinale.
Dr. Philippe DURAND est chercheur au CNRS. Il est coordinateur des Services et Plateformes scientifiques de l’Institut de Chimie des Substances Naturelles (ICSN). Il a effectué ses études universitaires en Chimie-Biochimie à l’université Paris VI et obtenu un doctorat en 1985 en pharmacologie moléculaire et cellulaire, sous la direction du Prof. François LE GOFFIC et du Dr. Sames SICSIC. Après son service militaire effectué en tant que scientifique (hôpital PERCY), il a rejoint la société ISOCHEM (synthèse à façon) en 1986, en tant que chimiste, puis la société FOUNIER (industrie pharmaceutique) en 1994, en tant que chercheur sénior et chef d’équipe en chimie médicinale. Il a intégré le CNRS en 2001 à l’ICSN en tant que chargé de recherche et a été nommé directeur de recherche en 2018. Depuis janvier 2015 il fait partie de la thématique Sondes et Modulateurs pour Cibles biologiques du département Chémobiologie de l’ICSN. Les diverses thématiques qu’il a abordées concernent les chimies bioorganique et thérapeutique, et plus récemment l’imagerie moléculaire. Ses travaux de recherche les plus récents sont focalisés sur l’étude des enzymes, que ce soit d’un point de vue mécanistique, de leur inhibition ou de la détection de leur activité in vitro ou in vivo. Il a ainsi développé, en collaboration avec l’équipe du Dr Eva TOTH (Orléans), des agents de contraste à base de lanthanides, permettant la détection multimodale d’une activité enzymatique par IRM(T1, ParaCEST)/imagerie optique.
Dr. Marie-Pierre Golinelli est Directrice de Recherche au CNRS. Après une formation de chimiste, elle réalise une thèse de biochimie sur les protéines Fe-S bactériennes sous la direction de Dr J. Meyer (Grenoble). Partie chez Prof Sheila S David (U. of Utah, protéine Fe-S de réparation de l’ADN MutY) puis chez Dr Stephen Hughes (National Cancer Institute, NIH, transcriptase inverse de rétrovirus), elle est recrutée au CNRS en 2001. Elle s’intéresse alors aux aminoacyl ARNt synthétases puis au trafic cellulaire en combinant des approches biochimiques et de biologie cellulaire. En 2013, elle rejoint l’ICSN où elle s’intéresse aux protéines Fe-S dont celles de la famille NEET, protéines agissant comme des senseurs de stress dans les cellules de mammifères. Membre de la SFBC, SFBBM, du COST Fe-S et du FrenchBIC.
Dr. Olivier GUITTET est maître de conférences à l’Université Paris-Saclay. Après une formation en biochimie et biologie moléculaire, sa thèse, obtenue à l’université Paris-Sud sous la direction du Dr Michel Lepoivre a porté sur la régulation par le monoxyde d’azote ou ses dérivés oxydés de l’activité de la ribonucléotide réductase (RNR), enzyme-clé de la voie de synthèse des déoxynucléotides précurseurs de l’ADN. Il a ensuite étudié la régulation transcriptionnelle des RNR dans l’équipe du Pr Lars Thelander Université d’Umeå, Suède). Par la suite, à l’université Paris-Sud dans l’équipe de Michel Lepoivre, il s’intéresse à la signalisation redox, d’abord en explorant le rôle des RNR dans la résistance aux stress oxydants et nitrosants, puis la coopération entre le TGF et la protéine p73, un des membres de la famille p53, à la régulation de l’expression des NO synthases. A l’ICSN depuis 2020, il étudie l’implication de la coopération TGF-p73 sur la signalisation redox, dans la cadre de pathologies fibrotiques. Enseignant chercheur depuis 2008, il enseigne la biologie cellulaire en licence , licence professionnelle et master.
Dr. Meng-Er HUANG est Directeur de recherche au CNRS. Initialement formé en médecine-hématologie à Shanghai, il a contribué d’une façon déterminante à établir l’intérêt de l’acide rétinoïque dans le traitement de leucémies aiguës promyélocytaires par l’induction de leur différenciation. Après sa venue en France, il obtient un doctorat en biologie moléculaire à l’Université Paris-Diderot sous la direction du Dr Francis Galibert. A la suite d’un stage post-doctoral à Rennes, il est recruté comme Chargé de recherche au CNRS en 1995. Entre 2002 et 2005, il travaille comme chercheur-invité dans le laboratoire du Pr. Richard Kolodner au Ludwig Institute for Cancer Research à San Diego. De retour des Etat-Unis en 2005, il implante son équipe ATIP à l’Institut Curie et reste chef d’équipe jusqu’en décembre 2019. Pendant cette période, il a dirigé des travaux de recherche qui visent à mieux comprendre les mécanismes de l’instabilité génomique et de mort cellulaire associés au stress oxydant. Il développe aussi une nouvelle stratégie de modulation redox qui exploite la génération d’un stress oxydant dans un but de thérapie anticancéreuse. En 2020, il rejoint l’ICSN pour constituer un groupe fort et unique en biologie redox avec des collègues spécialistes de ce même domaine de recherche. Dans ce nouvel environnement scientifique, il poursuit cette voie de recherche anticancéreuse prometteuse dans les modèles de leucémies, de cancers du sein et du poumon.
Dr. Michel LEPOIVRE est Directeur de recherches au CNRS. Il a acquis une solide expérience dans le domaine de la signalisation rédox et du stress oxydant. Après une formation universitaire en biochimie/enzymologie, il étudie durant sa thèse dans le laboratoire de Jean-François Petit à l’Université Paris-Sud les propriétés anti-tumorales du macrophage en lien avec la production d’espèces réactives de l’oxygène. Après son recrutement au CNRS en 1986, il oriente ses travaux de recherche vers l’analyse des mécanismes moléculaires de la cytotoxicité du monoxyde d’azote NO et de ses dérivés produits par les macrophages, plus particulièrement l’inhibition par NO d’une enzyme cruciale pour la réplication de l’ADN, la ribonucléotide réductase. Il collabore aussi avec des équipes de chimistes pour découvrir de nouveaux analogues nucléosidiques inhibant cette protéine, cible pharmacologique de traitements anti-cancéreux et anti-viraux. Nommé Directeur de recherches en 1997, il dirige une équipe de recherche à l’Université Paris-Sud à partir de 2005. Depuis 2009, il s’intéresse aux interactions fonctionnelles entre NO et p73, un des trois membres de la famille du suppresseur de tumeur p53. En particulier, iI a montré dans des fibroblastes l’existence d’une synergie entre p73 et le TGF-β dans la régulation négative du gène NOS2 codant la NO synthase inductible. En 2020, il rejoint l’ICSN pour étudier le rôle de p73 dans la production d’espèces réactives de l’oxygène dépendant de la voie de signalisation du TGF-β et impliquées dans des pathologies fibrotiques.
Dr. Stephanie NORSIKIAN a obtenu en 1999 le doctorat de chimie organique de l’Université de Paris VI sous la direction du Prof. J.-F. Normant. Après deux stages post-doctoraux dans les groupes du Prof. D. M. Hodgson (Oxford, U.K) et Prof. G. Guillaumet (Orléans, France) et un stage d’ATER dans le groupe du Prof. H. Kagan (Orsay, France), elle a intégré le CNRS en 2002 en tant que Chargée de Recherche dans l’équipe du Prof. A. Lubineau. Depuis janvier 2007, elle a rejoint le groupe du Prof. J.-M. Beau à l’ICSN puis en janvier 2015 la thématique Sondes et Modulateurs pour Cibles biologiques du département Chémobiologie de l’ICSN.
Dr. Boris VAUZEILLES est chercheur au CNRS (Directeur de Recherche). Il est le directeur de l’Institut de Chimie des Substances Naturelles (ICSN) à Gif-sur-Yvette. Etudiant, il a rejoint l’Ecole Normale Supérieure en 1990, où il a obtenu en 1996 un doctorat de l’Université Pierre et Marie Curie sous la direction du professeur Pierre Sinaÿ. Il a ensuite rejoint Cambridge, dans le Massachussetts, pour un séjour post-doctoral au MIT avec le professeur Julius Rebek, Jr, puis a suivi l’équipe, qui rapidement a déménagé pour le Scripps Research Institute à La Jolla (Californie). Il est entré au CNRS en tant que Chargé de Recherche en 1998, dans le groupe du professeur Jean-Marie Beau à Orsay (Institut de Chimie Moléculaire et des Matériaux d’Orsay (ICMMO), Université Paris-Sud). En 2006, il est devenu le responsable d’un petit groupe de recherche centré sur les Glycomimes et la Reconnaissance Moléculaire. En 2012, l’ICSN lui a offert l’opportunité de créer, en parallèle avec son activité à Orsay, une nouvelle équipe de recherche. Fin 2014, il est devenu le co-fondateur d’une jeune entreprise Click4Tag. Ses recherches se focalisent sur l’application de la chimie de synthèse au développement de sondes moléculaires pour étudier des processus biologiques. Cela englobe la glycochimie de synthèse et la synthèse de dérivés saccharidiques et glycoconjugués bioactifs, le développement d’approches synthétiques éco-respectueuses utilisant la biomasse comme matière première, des études sur la photosynthèse artificielle, ainsi que le marquage métabolique des glycanes de bactéries vivantes. Depuis début 2020, il est Directeur de l’ICSN.
Dr. Laurence VERNIS est Chargée de Recherches à l’INSERM. Ingénieur agronome de l’Institut National Agronomique Paris-Grignon, elle réalise un DEA de microbiologie et de physiologie des microorganismes à l’Université Paris Sud (Orsay), puis une thèse sur les origines de réplication des plasmides à réplication autonomes chez la levure outil et modèle, Yarrowia lipolytica. Après un premier post-doctorat portant sur les voies de sécrétion chez cette levure, elle développe un système d’incorporation in vivo de nucléosides marqués chez la levure Saccharomyces cerevisiae dans le laboratoire du Dr John Diffley à Londres. Elle est ensuite recrutée par l’Inserm pour poursuivre ses recherches sur la réplication de l’ADN et l’instabilité génomique, à l’Institut Curie d’Orsay. Progressivement, ses travaux s’orienteront vers la régulation rédox de la réplication de l’ADN. En 2020, elle rejoint l’ICSN et participe à la création d’un nouveau groupe dédié à la biologie rédox, pour poursuivre l’étude du rôle des régulations rédox dans l’instabilité génomique.
Dr. Sebastien VIDAL a obtenu son doctorat en chimie organique en 2000 à l’Université Montpellier II (Prof. Jean-Louis Montero et Prof. Alain Morère) sur la synthèse d’analogues du mannose 6-phosphate. Il a ensuite a rejoint UCLA avec Sir J. Fraser Stoddart (Prix Nobel de chimie 2016) pour étudier les glycodendrimères. En 2003, il a effectué un post-doctorat à NREL (Golden, Colorado) avec le Prof. Joseph J. Bozell pour étudier la combinaison de chimie organométallique et glycochimie. Il a ensuite intégré le CNRS à l’Université Lyon 1 en 2004 et a développé ses projets sur la chimie des glucides et les applications en biologie. Il a rejoint l’Institut de Chimie des Substances Naturelles en septembre 2019 pour étudier les applications de glycoconjugués fluorescents en diagnostic thérapie, ainsi que la conception de glycoclusters d’intérêt thérapeutiques.
Post-doctorants et doctorants
Wanatsaya ATWICHAI a obtenu un diplôme de Master de Sciences du médicament, spécialité Chimie Pharmaceutique, en 2019, à l’Université Paris Saclay (Faculté de Pharmacie, Université Paris-Sud). Elle est doctorante à l’ICSN depuis janvier 2020, sous la direction du Dr. Boris Vauzeilles et l’encadrement du Dr. Aurelie Baron, avec pour sujet « Ingénierie des acides sialiques : une nouvelle stratégie pour la découverte alternative d’antibactériens ».
Victor CRESPIN a obtenu en 2021 son diplôme d’ingénieur en chimie et génie des procédés à l’école ESCPE (Ecole Nationale Supérieure de Chimie Physique Electronique) de Lyon. Il a réalisé une année sabbatique entre sa 4ème et 5ème année de cycle ingénieur, dans les laboratoires d’Origenis GmbH à Munich, où il a pu synthétiser des molécules bioactives pour le traitement de la maladie de Parkinson. Enfin, il a effectué sa 5ème année de cycle ingénieur en échange Erasmus à l’University College of London, où il s’est spécialisé dans la chimie organique et médicinale. Son stage de fin d’étude a été effectué dans les laboratoires de l’UCL, sous la supervision du Prof. Jim Anderson, avec comme sujet « Synthèse de diazo-infraluciferin afin d’explorer la bioluminescence ». Il est actuellement en 2ème année de thèse à l’ICSN, sous la direction du Dr. Sebastien Vidal, avec pour sujet : « Synthèse photoredox de C-aryl glycosides comme agents thérapeutiques potentiels antidiabétiques ou anti-infectieux ».
Suzanne DAIGNAN FORNIER de LACHAUX a obtenu en 2019 le diplôme d’ingénieur en chimie à l’école ENSIACET (Ecole Nationale Supérieure des Ingénieurs en Arts Chimiques Et Technologiques) à Toulouse. Elle effectue sa thèse à l’ISCN sous la direction de Dr. François-Didier Boyer avec pour sujet : “Synthèse de la strigolactone du chanvre, développement de standards marqués pour sa quantification dans les exsudats de chanvre ou in planta”.
Dr. Antoinette KEITA a obtenu un diplôme de doctorat en chimie, spécialité Interface Chimie-Biologie, à l’Université Paris Cité en mars 2022 sous la codirection du Pr. François-Hugues PORÉE et du Dr. Romain DUVAL. Ses travaux de thèse ont porté sur la recherche de nouveaux antipaludiques ciblant la phase hépatique du Plasmodium falciparum : recherche d’analogues simplifiés en série tazopsine. Antoinette est actuellement chercheuse postdoctorale à l’Institut de Chimie des Substances Naturelles dans le département de Chémobiologie. Elle travaille sur l’identification des stimulants de germination de l’hôte et des récepteurs du ravageur pour la lutte contre l’orobanche du tournesol, sous la direction du Dr. François-Didier BOYER.
Silva KHODJOYAN a obtenu un diplôme de Master de « Sciences, Technologies, Santé, Mention Chimie » avec un parcours de Chimie Moléculaire, en 2019, à Sorbonne Université. Elle est doctorante à l’ICSN depuis janvier 2020, sous la direction du Dr Christina Sizun et le co-encadrement du Dr Philippe Durand. Ses travaux de thèse se concentrent sur la conception de médicaments contre le virus de la bronchiolite à partir d’une nouvelle cible thérapeutique.
Laurane MICHEL a obtenu un diplôme d’Ingénieur, spécialité chimie moléculaire, à l’ECPM (École Ingénieur de Chimie, des Polymères, et des Matériaux) à Strasbourg en 2021. Elle a également obtenu la même année un diplôme de Master « Chimie Moléculaire et Supramoléculaire » à l’université de Strasbourg. Elle est doctorante depuis janvier 2022, sous la direction du Dr Arnaud Chevalier et du Dr Philippe Durand avec pour sujet « Plateformes activables par une enzyme pour la libération ciblée de drogues vers la mitochondrie. ».
Baptiste SCHELLE a obtenu son diplôme d’ingénieur en chimie et génie des procédés à l’École Supérieure de Chimie Physique Électronique de Lyon (ESCPE Lyon) en 2021. Il a également obtenu un Master de Recherche de l’Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL) en chimie organique. Il a effectué un stage au Karslruhe Institute für Technologie où il à étudié la réaction d’amination de Buchwald-Hartwig ainsi que la réaction multicomposant de Ugi. Il a également effectué un séjour au Monash Institute of Pharmaceutical Sciences (MIPS) à Melbourne où il a développé de nouveaux monomères pour l’encapsulation, le ciblage et la libération de principes actifs. Actuellement, il effectue un thèse sous la supervision du Dr. Stéphanie Norsikian au sein du groupe Boyer. Il travaille à réaliser la première synthèse totale d’une famille de composés à visée antibiotiques comprenant des sucres rares. En dehors du laboratoire, il aime pratiquer différents sports (cyclisme, randonnée, ski) ainsi que le cinéma, la musique ou encore l’informatique.
Eléonore TACKE Eléonore TACKE a obtenu en 2021 le diplôme de Master de Chimie de Sorbonne Université avec un parcours de Chimie Moléculaire. Elle effectue sa thèse à l’ICSN depuis octobre 2021 sous la direction du Dr. Arnaud Chevalier et du Dr. Philippe Durand, avec pour sujet la fonctionnalisation d’hétérocycles aromatiques luminescents.
Dr. Cindy VALLIERES a obtenu son doctorat en biologie en 2012. Ses travaux de recherche sous la direction du Dr Brigitte Meunier (I2BC, Gif-sur-Yvette) ont porté sur le complexe III de la chaîne respiratoire mitochondriale. Elle a, par la suite, effectué un stage postdoctoral sous la direction du Pr Simon Avery (Université de Nottingham, Royaume-Uni) où elle s’est intéressée aux protéines Fer-Soufre comme cibles thérapeutiques. Elle y a également développé de nouvelles stratégies de lutte contre des champignons pathogènes. En 2020, elle a rejoint, en tant que chercheur, la startup Phenotypeca (Biodiscovery Institute/Biocity, Nottingham) avant d’intégrer l’ICSN en septembre 2021 avec une bourse postdoctorale Marie Sklodowska-Curie. Ses travaux actuels ont pour but d’élucider les fonctions de la protéine Fe-S mitochondriale ferrédoxine et les mécanismes moléculaires de sa biogenèse, et d’établir son potentiel comme nouvelle cible de fongicides.
Coordonnateur : Marie-Pierre GOLINELLI
Coordonnateur Adjoint : Stéphanie NORSIKIAN-ROLAND
Sondes et Modulateurs pour Cibles Biologiques
(B. Badet, M.-A. Badet-Denisot, A. Baron, J.-M. Beau, F.-D. Boyer, A. Chevalier, S. Deville, P. Durand, S. Norsikian, B. Vauzeilles, S. Vidal)
Stress Oxydant, Protéines Fer-Soufre et Cancer
(M.-P. Golinelli, O. Guittet, M.-E. Huang, M. Lepoivre, S. Riquier, L. Vernis)
Plateforme CIBI : Criblage de composés bio-actifs
(J. Bignon, H. Levaique)